
La liberté d’expression tant acquise au Burkina Faso au bout de plusieurs années de lutte parfait soldé par le prix du sang des hommes et femmes du pays des hommes intègres qui s’est concrétisée, si on peut le dire ainsi les 30 et 31 octobre 2014 avec l’avènement de l’insurrection populaire qui a ravagé le régime Compaoré après 27 ans de pouvoir sans partage.

Cette liberté d’expression si chère pour les Burkinabè est en train d’être bafouillé par le régime Kaboré qui lui-même est arrivé au pourvoir suite aux différentes luttes et sacrifices des leaders d’opinion et associatifs. Qui plus qu’eux devraient mettre en place des mécanismes propices pour favoriser la liberté d’expression au Burkina ?

Fort malheureusement ce sont eux qui piétinent cette liberté avec des coupures d’Internet en a point fini sans explication aucune, la suspension de Facebook suivie des interdictions de manifestations pour des raisons sécuritaires mais elle laisse l’opinion diputatif sur le sujet, n’est-ce pas confirmer l’adage qui dit << Qui crache en l’air reçoit tout à la figure >> et accompagné de << Qui règne par l’épée, périra par l’épée >>. Comprends qui peut.

La mal gouvernance et l’incompétence ne pourront être caché par la stigmatisation de son peuple en restreignant son droit le plus élémentaire, la liberté d’expression. Certes, des raisons sécuritaires priment sur tout, mais il faut des explications plosives suivi des preuves concrètes, car le peuple n’est la propriété de personne encore moins des autorités en place et est souverain.
Édito Oula Fabrice Coulibaly