Après le saccage de son bureau et le cabossage de son véhicule suite aux mouvements d’humeurs des élèves de son lycée le lundi 17 Mai dernier contre les réformes engagées par leur ministre de tutelle, le proviseur de l’établissement, Alexis Kyelem, devant un certain nombre de journalistes ce 19 Mai 2021 est monté au créneau contre les élèves en condamnant les actes de vandalisme, de violence qui a eu lieu ce jour et appelle les parents d’élèves à sensibiliser leurs enfants.
Alexis Kyelem, pour sortir de cette crise les parents d’élèves doivent sensibiliser leurs enfants.
Pour le proviseur, la solution pour sortir de cette crise éducative est que les élèves entendent raison, et que les parents échangent avec leurs enfants car pour lui « aucune raison ne peux justifier un tel niveau de violence, un tel niveau d’incivisme au niveau de nos établissements », a déclaré Alexis Kyelem. Avant d’ajouter que bien avant la journée du lundi 17 Mai, les élèves ont mis en lambeau plus de 300 tables bancs, saboté les installations électriques. « Quel que soit la raison, je pense que ce degré d’incivisme ne peut être toléré ». D’enrichir en lançant un appel aux parents d’élèves. « Ça c’est un problème que les parents doivent prendre à bras le corps pour sensibiliser leurs enfants il n’y a pas d’autres solutions que d’amener les élèves à la raison » a-t-il laissé entendre.
L’incivisme et la violence reconnu dans les lycées
Selon le proviseur, le degré d’incivisme est dénoncé par tout le monde aussi le degré de violence est reconnue par tout le monde en milieu scolaire. Il faudrait que cela s’arrête car la violence ne peut absolument pas régler un problème.
Les raisons données par le proviseur pour soutenir le fait que les élèves ne doivent pas donner leurs avis sur la question des reformes.
Pour ce qu’il en ait des reformes tant controversées, il fait savoir qu’un élève a son mot à dire mais il y’a des limites « Un élève a son mot à dire face à des reformes mais ça dépend du degré auquel il peut être impliqué », dixit Alexis Kyelem. De confier que « lorsqu’il s’agit de cette histoire d’évaluation, nous ne sommes pas d’accord de la manière dont nous devons être évalué, nous ne sommes pas d’accord de la manière dont nous devons être enseigné de mon points de vue personnel, il n’est pas du ressort de ces élèves de dire comment ils doivent être enseigné, ni comment ils doivent être évalué ». Cette question doit être laissé aux spécialistes. « Si nous avons des spécialistes en matière d’éducation chacun dans son domaine, je pense qu’il faut laisser le travail aux spécialistes ». Quant à lui « les enfants, ils sont là pour apprendre. Créons des conditions d’apprentissage pour les enfants ayons les modules ayons les circula nécessaire pour l’apprentissage des enfants au regard des besoins du pays ». Pour les reformes , le proviseur du lycée Philippe Zinda Kaboré pense que les élèves n’ont rien dire à ce niveau. Je pense qu’à ce niveau, de mon point de vue « les enfants n’ont pas de mot à dire, sur la manière dont ils doivent être évalué ». « Sur la manière dont ils doivent être enseigné, ça c’est du ressort des responsables en charge de l’éducations. Au cas contraire, il y’aurait pas de responsable de quoi que ce soit ».
Des exemples pris par le proviseur pour conforter sa thèse
Il conclut ses propos en declarant que « sur le plan de la santé c’est la même chose que, si vous dites que les malades, ils ont le droit de dire comment ils doivent être prise en charge ! je pense que plus d’un dans la société dira que ce n’est pas du ressort du malade de dire comment son malade doit être diagnostiqué, comment il doit être prise en charge. C’est la même chose, donc s’il y a des responsables en charge de la santé laisser les spécialistes en la matière faire. Autrement dit, dites-moi si le passager doit dire au pilote comment il doit leurs amener à bord » a sonné Alexis Kyelem proviseur du lycée Philippe Zinda Kaboré.
Altercation entre le proviseur et le journaliste Afrikibaria
Une altercation verbale a eu lieu entre le proviseur du Zinda et le journaliste d’Afrikibaria présent sur les lieux. Tout est partie de la volonté du journaliste à vouloir poser une question au proviseur Alexis Kyelem.
Journaliste : par ailleurs monsieur le proviseur
Proviseur : Moi je ne te connais pas, toi tu es qui ? retroque le proviseur
Journaliste : Etonné de la réaction du proviseur. Le journaliste sourit avant de se présenter. Je suis monsieur X du journal en ligne Afrikibaria.
Proviseur : Qui ta autorisé à rentrer ici ? n’importe qui se lève que je suis journaliste.
Journaliste : Je ne vous permets pas de me manquer du respect
Retenons que les journalistes présents sur les lieux ont essayer de calmer la tension notamment le journaliste de la télévision Bf1.
Proviseur : sortez de mon bureau
Journaliste : avec ça, on dit que les élèves n’ont pas raison ! faisant bien-sûr allusion à la réaction du proviseur.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Tout s’est entremêler et le proviseur sort ses griffes et menaces de porter plainte contre le journaliste. Il va plus loin en accusant le journaliste d’être le meneur de ses enfants grévistes. Le calme est revenu grâce à l’intervention de la police notamment la CRS qui siège dans l’établissement depuis l’évènement du 17 mai dernier. Pour un proviseur qui réagit de la sorte face une personne qui s’est présente comme journaliste. Imaginez alors comment il réagirait devant les élèves et le personnel de son établissement. Les manifestations se déroule partout dans le pays mais combien de proviseur ont retrouver leur bureau et leur véhicule saccagé par les élèves. Ça donne à réfléchir. Par ailleurs le journaliste salut le professionnalisme des forces de l’ordre présent sur place. Il faut dire que les portes du Zinda sont fermée depuis lors.
Oula Fabrice Coulibaly/Afrikibaria.com