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La guerre d’Algérie, 60 ans après, est toujours au cœur des mémoires qui saignent, selon l’expression consacrée de l’historien Benjamin Stora.Comment réconcilier les mémoires, peut être en passant par les nouvelles générations. A Marseille, les jeunes issus de cette histoire tentent de se comprendre plutôt que de raviver les plaies.
A l’occasion de la semaine internationale de la Francophonie, on vous emmène dans la plus grande ville francophone du monde : Kinshasa. Là-bas, le français est la langue officielle, mais la langue du quotidien n’est pas un français classique mais plutôt un mélange d’argot et d’autres langues. C’est ce que l’on appelle le “Parler Kinois”. Longtemps déconsidéré, il se fait aujourd’hui une place dans la création artistique. Reportage signé de nos correspondants Juliette Dubois et Clément Bonnerot.
Notre invité a fait de la langue et de sa traduction un objet de philosophie en soi, matière qu’il enseigne à l’université de Colombia à New York. Il est sénégalais, né à Saint-Louis, grandi à Ziguinchor, a étudié à Paris avant de s’établir depuis plusieurs décennies aux États-Unis. Souleymane Bachir Diagne est notre invité, et il nous livre son point de vue sur la position des pays africains sur la guerre que mène la Russie à l’Ukraine.