
Le “Club de la construcción” (Club de la construction) réunissait clandestinement la fine fleur des entreprises du bâtiment et des travaux publics du Pérou, ainsi que la branche péruvienne du célèbre conglomérat brésilien du BTP Odebrecht, acteur de la corruption dans nombre de pays d’Amérique latine.
Ce cartel d’entreprises “s’est réparti les chantiers lancés par le ministère des Transports et des Communications, avec la complicité de fonctionnaires du ministère qui recevaient des pots-de-vin de près de 3 % de la valeur des contrats”, explique le site péruvien IDL-Reporteros, relayé par la plateforme latino-américaine d’enquêtes Connectas.
Nul ne sait exactement quand il s’est constitué, mais des spécialistes de l’affaire supposent que sa création remonte au milieu des années 1990.
Un cartel adoubé par le groupe brésilien Odebrecht
Au départ, rapporte BBC Mundo, qui consacre un article à cette affaire parce que Martín Vizcarra, le président destitué le 9 novembre, est visé par des soupçons de corruption liés à cette organisation, seules des
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