L’ unité de transformation de céréales du faso (UTCF) est une unité de transformation, basée dans le quartier kamboinsin de la ville de ouagadougou.
Ce matin du 8 mars nous nous sommes rendus au siège de l’unité pour en savoir plus sur leur production et aussi avoir leur appréhension sur la journée internationale de la femme.
Selon Mme clarice Kaboré fondatrice de cette unité, « UTCF transforme les céréales du burkina faso en produits finis dont le dèguè de mil, le dèguè de sorgho rouge, le couscous de riz,le couscous de maïs, la farine de maïs blanc et rouge, …en somme, une cinquantaine de produits finis.
Notre unité existe depuis 2003 et a été reconnue en 2014 et nos produits sont vendus sur le marché Burkinabé et aussi à l’international».
Avant d’ajouter que : «les difficultés que nous rencontrons sont liées au Covid 19, et à la crise sécuritaire. Entre autres difficultés nous pouvons citer: l’absence de la matière première, le céréale est en manque ce qui poussent les commerçants à hausser le prix du sac, en cela s’ajoute les difficultés que nous rencontrons parfois en matière de ressources humaines car il n’est pas toujours facile de travailler avec les femmes qui à la fois doivent s’occuper de sa famille et venir au ».
Il y’a de femmes qui présument que leurs maris ont demandé à ce qu’elles laissent le travail et de s’ occuper des enfants.Du coup il faut encore recruter pour de nouveau les former,vu que le travail est plus axé sur les femmes qui n’ont pas été à l’école.
“Aujourd’hui c’est le 8 Mars et nous travaillons par ce que pour nous, le 8 Mars,journée internationale de la femme n’est pas un jour pour que les femmes se reposent, oubien sortir pour s’épanouir dans la rue, mais plutôt c’est un jour pour valoriser la femme, donc nous avons décidé de rester actives, car ce n’est pas en restant à la maison que la femme sera épanouie et émancipée”. Elle ajoute qu’en croire au thème de cette année qui est : «inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives» ça en dit long, pour être resté à la maison et dire, (aujourd’hui c’est 8 Mars), a déclaré la fondatrice.
“J’ interpelle les femmes de sortir travailler, entreprendre, se battre, pour être autonome et ne pas tout le temps aller vers l’homme pour quoi que ce soit.
J’ai proposée aux femmes de venir travailler et à partir de midi nous allons préparer manger ensemble ici même, nous aussi c’est notre manière de célébrer notre 8 mars” ajoute t-elle. Pour elle, les autorités doivent avoir un oeil plus regardant sur l’entrepreneuriat féminin pour plus de financement afin de sauver réellement la femme de la pauvreté. Organiser des formations sur l’entrepreneuriat féminin et l’auto emploi, en tenant compte de la femme lamda, construire des magasins de stockages des céréales, accessibles aux transformatrices qu’ elles sont à un prix raisonnable pour qu’après production elles puissent avoir un revenu après vente, et aussi proposer leurs produits aux cantines scolaires, pour ce qui est du couscous et autres. Cela pourra diminuer le chômage de la femme en particulier et de la jeunesse en général. L’ impact de l’ UTCF est salutaire car elle a à son actif plus d’une vingtaine d’employés et a pu scolariser près d’une cinquantaine d’enfants. Nous rappelons que Mme KABORÉ continue toujours de se former bien qu’elle soit elle même formatrice.
Fulbert Zemba/Afrikibaria.com