Définit comme étant une séparation d’intérêts , de sentiments ,le divorce est aussi vu comme une rupture légale du mariage civil du vivant des époux. C’est aussi une rupture officielle d’un mariage civile, religieux liant précédemment deux ou plusieurs personnes (polygamie) .
En effet, dans certains pays tel que le Benin, le Ghana et le Niger, le taux de cas de divorce sont fortement en baisse, ce qui n’est pas le cas dans bien d’autres pays où le taux est stable. il s’agit notamment du Burkina Faso , le Cameroun et le Kenya . En ce qui concerne le Burkina Faso, il est difficile de produire des statiques exacte sur les cas de divorce ,mais néanmoins, sur cent couples ,80 % signent la monogamie biens communs,15% monogamie biens séparés et 5% polygamie.
Autant, les mariages sont célébrés tout les jours, les cas de divorce augmentent autant. selon une source judiciaire , toutes les semaines, une centaine de demandes de divorce est reçu au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouagadougou. Ces cas concernent ceux qui sont légalement marié s.
Une vingtaine de magistrats traitent les cas de divorce au TGI et chacun d’entre eux considèrent pas moins d’une trentaine de cas de demandes de divorces par mois. Ne dit t’on pas à l’accoutumé qu’il n’y’a pas de fumée sans flamme ? Les causes et les conséquences des dissolutions de ces foyers sont multiples.
Au titre des causes juridiques, l’article 367 du code des personnes et de la famille burkinabé stipule que le divorce <>.
Nonobstant, le Burkina Faso ,fait cas de plus ou moins trois causes non exhaustives parmi lesquelles on remarque les plus récurrentes ,considérées comme étant des causes majeures au divorce .A cet effet pour les causes non exhaustives ,nous avons l’adultère ,l’infidélité qui sont les plus récursives où les hommes sont les plus accusés, aussi ,certains comportements du partenaires amènent l’autre à ne plus le supporter. Il s’agit des excès ,des faits répétés, les mésententes .Enfin les violences physiques ou morales ,les menaces ;les injures graves ,les privations …sont entre autres des comportements qui rendent la vie de coupe intenable .
Au titre des causes dites majeures, l’infidélité fait cas également. Cela est dû au stress à la grande mobilité de certaines dans le cadre de leur travail (beaucoup de voyages). Et si le socle familial n’est pas solide, le mal arrive et surtout très facilement. Outre, d’aucuns pointent le cas des mariages coûteux, pour un tel mariage il faut débourser au minimum 2 millions de FCFA ,il est alors évident qu’un fonctionnaire qui a un traitement mensuel de 150 000FCFA ne saurait avoir cette somme à moins d’un prêt qui ,sera déduit chaque mois dans son salaire alors que certains couples sont habitués à la bourgeoisie avec le mariage donc il sera difficile de réduire ce train de vie après le mariage.
Au titre des conséquences, la dissolution du régime matrimoniale a des répercussions au niveau patrimoniale, par rapport au logement, au partage de biens ,à la garde des enfants .Sur l’aspect économique, le divorce est non négligeable surtout dans le régime de communauté de biens .Une fois divorcé ,les époux ne sont plus les héritiers légaux l’un de l’autre .Les revenus réalisés pendant des années de mariage sont additionnés et attribués à part égale entre les deux ;et cela cause beaucoup de conflits surtout pour le payement de la pension alimentaire.
Annick HIEN /AFRIKIBARIA.com