Le médiateur du Faso Saran Sérémé a remis le rapport de ces activités de 2018, 2019 et 2020 de son institution au président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, ce jeudi 06 Avril 2021 au palais de Kossyam. Dans ces rapports le médiateur pointe du doigts la lenteur dans la réaction de certaines administrations, ressort également le bilan du traitement des dossiers de réclamation, la gestion de certaines crises et des recommandations. « Nous sommes venus remettre nos rapports au président du Faso comme le requière les textes qui nous régies, parce que nous devons annuellement élaborer un rapport pour que le président du Faso puisse, suivre avec nous les activités qui sont mener et lire également les recommandations que nous faisons aux différentes administrations » dixit Saran Sérémé. Et d’enrichir qu’au-delà de la haute personnalité du monsieur le président Faso nous remettons ces mêmes rapports aux autres autorités ainsi qu’aux différents médiateurs du monde entier. Au titre de l’année 2018, 6772 plaignants, 301 clos au 31 décembre 2018 tandis que 514 ont été reversées en 2019. Sur 336 structures interpellé 230 ont réagi soit un taux de réaction de 68,5% aussi l’institution c’est auto saisie de 6 dossiers au nombre desquels, la crise de l’éducation qui a failli engendre une année blanche ; la crise de la commune de saponé ; la crise intercommunautaire de Solenzo. Certains grands évènements ont aussi marqué la vie de l’institution en cette année 2018, la tenue des conférences et audience foraines dans les régions du Burkina Faso ; la tenue d’une conférence de célébration de la cohésion et de la paix retrouvées dans la province des Banwa, la tenue de l’Assemblée générale de l’Association des médiateurs des pays membres de l’UEMOA (AMP-UEMOA). Concernant l’années 2019 quelques grands point ressorts au niveau du traitement des plaintes on assiste cette fois ci à une baise avec 4522 plainte, dont 182 ont été clos, sur 379 structures interpellées 234 ont réagi soit 61,7% , dans l’autosaisie et du plaidoyer , l’action du médiateur du Faso a essentiellement porté sur la résolution des crise entre UBA et HERO, la crise entre communauté Peulh et Bwaba dans le village de Passakongo, le litige fonciers dans la commune de Ouahigouya comme activités phare on peut retenir la tenue à Dédougou les 23 et 24 avril 2019 du forum national sur le renforcement de la médiation institutionnelle par la capitalisation des valeurs traditionnelles et religieuses. Pour l’années 2020 on assiste à une montée du traitement des dossiers de réclamation 7495 dont 131 ont puis être clos 609 reverses en 2021 avec une baisse des réaction 54,7% des structures mise en cause contrairement 2018. Au nombre des dossiers phares traités on a la gestion de la crise au sein de la communauté musulmane ; la crise entre propriétaire terriens de Polesgo et le conseil municipal de l’Arrondissement 4 de Ouagadougou, l’apport du médiateur du Faso à la lutte contre la COVID19. Par ailleurs l’institution laisse apparaitre quelques recommandations issues des rapports de 2018, 2019 et 2020 qui sont entre autres la fixation d’un délai de prescription de la procédure disciplinaire ; le reclassement des agents publics de l’Etat ayant acquis un diplôme en cours de carrière au cours d’une formation à titre privé ; l’amélioration des conditions d’incarcération au niveau de tous les centres de détention du Burkina ; l’amélioration du taux de réactivités des administrations interpellées par le médiateur du Faso malgré une circulaire du premier ministre les y obligeant.
Oula Fabrice Coulibaly/Afrikibaria.com