Commencer le 30 novembre 2019, la construction de la voirie de contournement de la ville de Ouagadougou, est un projet de Partenariat Public Privé(PPP)dont la duré d’exécution est prévue pour 3 ans. Le maitre d’ouvrage à la charge de la société du BTP Entreprise Bonkoungou Mahamadi et Fils (EBOMAF) première Holding africain. Elle traverse 9 communes et sa longueur est estimée à 250 km pour un coût total de 181 milliards de Fr CFA.
Pour Camille Firmin kombary coordonnateur général des travaux, la voie de contournement est un projet qui tient à cœur le président du Faso. Un projet qui soulage la population burkinabè en générale, celle de Ouagadougou en particulier. Pour lui,le taux d’exécution est de 70% et 50% de délai épuisé en 1 an et demi de travaux . Pour ce qui est du delai d’exécution, il n’y a pas de doute qu’elle sera respecté car nous avons deux équipes qui travaillent de jour Comme de nuit. Le budget pour l’exécution de ce projet pourrait être revu à la hausse et pourrait envoisiné les 300 milliards de FCFA, cela est due à quelques imprévues constatés.
Entre autres, on peut énumérer l’étude du projet qui date de 10ans hors l’extension de la ville de Ouagadougou et l’augmentation du nombre de Personnes Affectées par le Projet (PAP), du coup le nombre de personnes à indemniser à doubler, voir tripler. En plus des simples riverains il y en a d’autres qui ont construit des forages et des fermes, se trouvant sur le plan de la voie. Pour eux, il est inadmissible qu’ils soient indemnisés au même titre que les simples riverains. Notons que certains n’ont pas pu être déplacés, la cité de Bassinko en est un exemple, car elle est implantée dans le nid de la voie de contournement. À ce niveau les études ont présentés deux options qui étaient le déplacement de la cité ou celle de la déviation de la voie, et la solution préconisée fut la déviation de la voie. Au-delà des PAP il y a les concessionnaires que sont: la SONABEL, l’ONEA, les téléphonies mobiles, qui sont chargées de suivre les travaux pour pouvoir, parfois déplacer leurs réseaux ou poser des réservations en vue de l’expansion de leurs réseaux.
Au jour d’aujourd’hui nous avons toujours des carrefours où il y a encore le réseau SONABEL, des carrefours ou il y a le réseaux ONEA, tous cela constituent des blocages dans l’exécution des travaux, et la plus grande difficulté c’est la mobilisation des ressources, car il était prévu deux milliards de Fr CFA pour l’indemnisation des PAP et autres, mais aujourd’hui nous somme à 6 milliards de Fr CFA et nous n’avons pas encore fini d’indemniser tous les PAP, or nous somme à 70% de taux de réalisation des travaux, ce qui oblige la société à faire recours à des nouveaux financements a -t-il déclaré. Et d’ajouter qu’il n y a pas d’inquiétude pour ce qui est du délai d’exécution car plus de 3 000 personnes travaillent le jour sans compter l’équipe de nuit, la société EBOMAF est une grande entreprise qui s’est entourée d’experts d’ouvriers qualifiés et compétents.
Zemba Fulbert/ Afrikibaria.com