Le bureau exécutif national de L’organisation Démocratique de la Jeunesse(ODJ), presidé par Gabin Korbéogo a procédé le samedi 10 avril 2021, à la clôture de son forum , rencontre-bilan qui avait débuté le jeudi 8 Avril , à l’Atelier Théâtrale du Burkina(ATB) à Ouagadougou. Il ressort que durant les trois jours de ce forum, « rencontre-bilan de l’ODJ », les participants se sont attelés avec engouement et assiduité , à faire dans un premier temps , le bilan annuel des activités menées par les sections, dans un second temps à diagnostiquer la question de la sécurité telle que vécue par la jeunesse du Burkina Faso en général et par les structures des organisation en particulier. Pour finir , ils se sont attardés sur la problématique de l’emploi des jeunes.
l’ODJ dans son bilan d’ensemble , a axé sa démarche sur trois points essentiels qu’elle dénommera activité.
La première activité concerne le bilan des actions de 2020 en terme de fonctionnement des structures , le renforcement de l’organisation à travers la création de nouvelles sections , de nouveaux comités et sous-comités. Egalement le point a été fait sur les activités menées autour de l’information et de l’éducation de masse, aussi des actions de lutte autour des plates formes revendicatives portées par les différentes sections. le bureau exécutif national de l’ODJ se dit satisfait du bilan malgré le gel des activités notamment du deuxième trimestre , marqué par la pandémie à coronas virus obligeant l’imposition et le respect de mesures barrières.
La deuxième activité a été une conférence sur la situation sécuritaire de notre pays avec pour conférencier , Brahima Diabaté , pour lui « aborder la problématique de la sécurité est un devoir pour l’ODJ ». Il saisi l’occasion pour dénoncer les violences auxquelles les militants et sympathisants sont victimes tels que les assassinats ciblés , les agressions et les menaces de toutes genres. Par ailleurs le conférencier a levé le voil sur la souffrance des populations en générale et en particulier celle des jeunes et des femmes. Depuis le début de la crise sécuritaire au Burkina à nos jours , le pays enregistre environ un million quatre-vingts-dix sept mille quatre cent soixante deux (1097462) personnes déplacées Internes (PDI) ; plus de milles six cents (1600)tués ; et plus de deux mille(2000) écoles et formation sanitaire fermées. Aussi il a fait cas de la création de groupes d’auto défense par la population elle-même en vu d’assurer leur sécurité à l’instar des kogl-weogo sans oublier la loi portant sur la création de Volontaires Pour la Défense de la Patrie (VDP) , adoptée par le pouvoir. Pour l’ODJ ce geste est salutaire , mais il faudrait tout de même souligner que cela résulte de la faillite du système sécuritaire de notre état néocolonial. Et cela renforce leurs convictions que le discours politique quotidiennement servi aux populations tendant à leur faire croire que la sécurité est et sera toujours prise en charge est un veritable leurre. Selon Gabin Korbéogo , président du bureau exécutif national de l’ODJ de renchérir, « les pouvoirs publics profitent de la situation sécuritaire du pays pour restreindre les libertés démocratiques ». La deuxième journée à été bouclé par une communication sur la sécurité à travers la projection vidéo du film intitulé « la guerre d’Algérie :la déchirure » , cela pour contribuer à l’éveil des consciences.
La troisième activité , a été consacré à la question de l’emploi. L’ODJ n’a pas manqué d’offrir un débat à ses militants afin de leur faire comprendre les causes profondes et l’ampleur du chômage et du sous-emploi de la jeunesse d’une part, et d’autre part d’améliorer leurs capacités de mobilisation et de lutte pour la défense ferme afin que le droit au travail décent de cette jeunesse soit une réalité au Burkina.
Djénéba Diallo/Afrikibaria.com