Le ministère de la santé à organisé un atelier du cadre sectoriel de dialogue du secteur de la santé ce vendredi 5 Mars 2021 à Ouagadougou
“Ce cadre sectoriel est une instance obligatoire qui constitue une opportunité pour rendre compte de ce qui s’est déroulé et soumettre à critique toutes les actions qui ont été menées dans la dernière décennie et envisager dès cet instant des lendemains meilleurs, car nous sommes en cours d’élaboration du prochain plan décennal et l’ensemble des observations qui seront formulées sur les actions passées permettront de corriger les imperfections” a déclaré Charlemagne Ouédraogo, ministre de la santé. Pour lui, le secteur de planification qui est le leur, doit poursuivre sa contribution à l’atteinte de l’objectif 2 relatif à la promotion de la santé des populations et à l’ accélération de la transition démographique, dans le cadre du développement du capital humain. Pour ce faire, la réalisation de trois effets sont attendus de la mise en œuvre des interventions de notre secteur. Il s’agit de : l’ accès aux services de santé de qualité garanti à tous,
l’état nutritionnel de la population, en particulier des femmes et des enfants, le processus d’accélération de la transition démographique pour déclencher la dividende démographique est réellement mis en mouvement.
Pour le ministre, la pandémie à Covid-19 survenue dès l’entame de l’année 2020 et les attaques terroristes dans notre pays ont mis à mal la mise en œuvre des activités.
Toutefois,les actions importantes ont été engagées pour l’atteinte des trois effets.
A ce titre nous pouvons citer entre autres : la réduction de la distance que doit parcourir une personne pour accéder à un centre de santé public ou privé de 6, 7 km à 5,8 km,l’ administration à 3 474 600 enfants de 3 à 11 mois et à 15 518 910 enfants de 12 à 59 mois de plaquettes de sulfadoxine/ pyriméthamine + amodiaquine pour les protéger du paludisme,
le renforcement des effectifs du personnel avec un recrutement de 8209 nouveaux agents, dont 2177 médecins et 5948 infirmiers,la prise en charge de 12771 filles/femmes victimes de complications ou séquelles des mutilations génitales féminines,la construction de 211 CSPS complets, l’acquisition de plus de 350 ambulances au profit des communes urbaines et rurales…
Selon le ministre, ces acquis engrangés n’ occupent pas les défis et les difficultés auxquelles son secteur est confronté. Aussi, les résultats et les leçons tirées de cette période devraient orienter nos perspectives pour l’élaboration et la mise en œuvre du prochain référentiel national de développement sanitaire.
De ces perspectives, nous pouvons compter entre autres,le passage à l’échelle de la stratégie sur les soins prénatals, la poursuite de la gratuité des soins en faveur de la femme et des enfants de moins de 5 ans et de son extension aux personnes âgées et de la gratuité de la PF,la disposition des produits de santé au dernier km le plus près des communautés,la digitalisation progressive de la gestion des hôpitaux et du système d’information sanitaire notamment la mise à l’échelle des registres électroniques de consultation dans les CSPS…
Pour finir, le ministre Charlemagne Ouédraogo ministre de la santé salue l’engagement des partenaires techniques et financiers, les acteurs du secteur privé, aux partenaires sociaux, aux ordres professionnels, aux acteurs communautaires et de la société civile.
Fulbert Zemba/Afrikibaria.com