Un 01 pistolet automatique de marque Taurus 9millimètre ; six (06) vélomoteurs ; quatre (04)pneus ; seize (16)téléphones portables ; trois (03)cartes d’identités nationale burkinabè (CNIB) ; une somme de cent trente-cinq mille (135000) francs CFA ; un portail d’une valeur de (400000) francs CFA ; une voiture de marque Toyota modèle Auris ; un (01) pantalon treillis et une (01) chaussure de type militaire, sont là les butins saisi entre les mains des délinquants qui opéraient dans les encablures du monument des martyrs, le palais des sports de Ouaga 2000 et les zones de Balkuy. Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité en générale et la criminalité urbaine en particulier, le commissariat de police de Ouaga 2000 a réussi à mettre hors d’état de nuire, un réseau de délinquant bien organisé et spécialisé dans le vol à main armée. Ce réseau de malfaiteur a été présenté par ledit commissariat au cours d’une conférence de presse ce lundi 26 avril 2021. Composé de neuf (9) délinquants, cinq (5) ont été mis aux arrêts et quatre (4) seraient toujours en cavale. Leur forfait marque ses racines depuis 2018, mais ce n’est qu’en 2020 que les plaintes d’agression ont boostées pointant du doigt les lieux cités ci-dessus. Ils opéraient entre 19heures et 1heure du matin. Avaient pour cible les couples qui se retiraient discrètement sur ces lieux, s’adonnant à des attouchements ou des relations intimes en plein air.
Comme mode opératoire, un des délinquants patrouillait dans les lieux et lorsqu’il repérait des couples, lançait un appel téléphonique à ses coéquipiers (un ou deux). Une fois sur les lieux ils encerclaient leurs victimes et se faisaient passer pour des policiers tantôt pour des gendarmes. Muni de leurs téléphones portables, procédaient à des prises de vues, des victimes avec leurs documents d’identités, les numéros d’immatriculation de leurs véhicules, puis les dépouillaient de leurs objets de valeurs, de fortes sommes d’argent ou se faisaient transférer de l’argent sur un compte orange money, au cas où les victimes s’y opposaient, ils les menaçaient de publier les images vidéo ou photos réalisées sur les réseaux sociaux. Parfois , certaines victimes étaient rouées de coups à l’aide d’une cordelette spéciale munie de barbelés « Entre le 1er janvier et le 08avril 2021, les membres de la bande ont reçu comme dépôt une somme d’environ douze millions 12000000 de francs CFA de la part des victimes », a confié, Ouédraogo Daouda, commissaire de la police de Ouaga 2000. Par ailleurs, le commissaire de la police de ce dit commissariat invite les usagers à faire preuve de beaucoup de vigilances.
Diallo Djénéba/Afrikibaria.com