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Dalie Farah revient avec un deuxième roman autobiographique. Une enquête sur soi-même qui interroge avec humour sur l’origine de la violence. « Le doigt » est paru aux éditions Grasset.
L’écriture de Dalie Farah claque comme une gifle. Ses mots forts, souvent crus, se dressent comme des doigts d’honneur au milieu de la page. C’est au cœur de la mécanique, de la fabrique de la violence que nous vous emmenons aujourd’hui à travers le destin d’une femme. Une quadragénaire, une prof de lettres qui a beaucoup donné pour ses élèves -surtout ceux issus comme elle d’un milieu populaire- et qui rencontre la violence sur un trottoir, devant son lycée. L’incident aurait pu être plus grave, mais ce n’est pas la première fois. Et du fait divers traumatique va naître une enquête. Une enquête sur soi-même et sur l’origine de la violence, qui interroge aussi sur les grandeurs et les limites de l’école républicaine et de l’ascenseur social. « Le doigt » de Dalie Farah est paru aux éditions Grasset.
Reportage : Avec un mélange de sons des Caraïbes, de musiques afro-brésiliennes et indigènes, la musique traditionnelle de la région du Pará, en Amazonie brésilienne, est extrêmement riche. A la fois style de musique et de danse, ce genre s’est aussi adapté aux sonorités plus contemporaines, en incluant la guitare électrique par exemple. Reportage de Sarah Cozzolino.
