
Goethe disait « parler est un besoin, mais écouter est un talent ». Malheureusement, beaucoup d’entre nous n’écoutent pas lorsqu’on se retrouve dans une situation d’échange. Soit on veut en dire plus, soit lorsqu’on reste silencieux, on réfléchit à ce qu’on va dire si la personne en face de nous finit de parler sans vraiment l’écouter. Mais comme le dit l’adage, « entendre, ne veux pas dire écouter, car l’ouïe est un sens, mais l’écoute est un art ».

Une personne qui écoute comprend et une personne qui comprend apprend toujours quelque chose. Écouter attentivement une personne donne une bonne impression à la personne qui s’exprime et permet à celui qui écoute de faire une intervention limpide dépourvue de tout préjugé. Selon une publication de Mylène Vincent sur la santé mentale,

‘’le fait de se mettre à l’écoute de l’autre contribue à réduire le stress, à diminuer le rythme cardiaque et à portée l’attention sur le moment présent et cela améliore le bien-être et instaure une relation de qualité ou règne la confiance réciproque’’. Dans la même situation, ‘’pour la personne écoutée, cela lui permet de reprendre le contrôle sur sa vie, lui donne l’opportunité de prendre des décisions personnelles et augmente sa capacité à faire face aux difficultés de la vie’’. Alors pourquoi avons-nous deux oreilles et une bouche ? Ceci n’est pas une erreur divine, donc inspirons nous de cette parole du Cardinal de Richelieu qui dit « il faut savoir écouter beaucoup et parler peu pour bien agir dans un gouvernement d’état ».
Sanata GANSAGNE