
“Aider la compagnie Air France à tenir le cap dans la tempête de la pandémie de Covid-19.” Voilà à quoi doit servir l’accord conclu entre le gouvernement français et la Commission européenne, souligne le Financial Times.
Approuvé par le conseil d’administration d’Air France-KLM lundi 5 avril, cet échange de bons procédés permet à l’État français de soutenir Air France via la transformation de 3 milliards d’euros de prêts accordés en 2020 “en un instrument obligataire hybride perpétuel”, un instrument financier qui donne à la compagnie plus de temps pour rembourser ses dettes.
L’État pourra également apporter jusqu’à 1 milliard d’euros en cash et en contrepartie augmenter sa participation au capital de la compagnie aérienne, “dans la limite de 29,9 %, ce qui ferait de lui le principal actionnaire”, assure le Financial Times. Le journal s’appuie ici sur les propos du ministre des Finances Bruno Le Maire, interrogé ce mardi 6 avril sur France Inter.
Le gouvernement néerlandais en retrait
Les Pays-Bas, en revanche, ne devraient pas augmenter leur participation au capital d’Air France, d’après le quotidien d’Amsterdam De Volkskrant. Le ministre néerlandais des Finances a “plusieurs fois” affirmé qu’il ne voulait pas dépenser “l’argent des contribuables” pour Air France.
D’autant que des contreparties sont demandées par la Commission
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