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En quittant, ou plutôt en fuyant l’Afghanistan en 2013, Mahmud Nasimi ne parlait pas un mot de français. Et pour tout dire, cet étudiant en Sciences politiques était fâché avec les livres, il préférait courir derrière son cerf volant.
Aujourd’hui et après 730 jours de traversée dans l’enfer migratoire, il ne jure que par Baudelaire, Balzac, Hugo et Camus. La langue française est devenue le refuge de cet étranger qui bénéficie auprès de l’OFPRA d’une protection subsidiaire, ne serait-ce pas ça le plus étrange ? Rencontre En Sol Majeur avec celui qui a construit une relation poétique avec les cimetières, celui du Père Lachaise à Paris, en particulier, et qui publie dans une langue qui n’est pas la sienne Un Afghan à Paris.
Les choix musicaux de Mahmud Nasimi
Charles Aznavour Hier encore
Mohammad Hussain Sarāhang Sokhta lala zare man
Ahmad Zahir Marg man rozi fara khahad raside