Le cadre deux heures pour KAMITA a initié ce jeudi 29 avril 2021 un point de presse à Ouagadougou. Les Kamites ont fait savoir que l’attitude de l’église est une agression et une provocation de trop en brûlant ces fetiches. Si c’est réellement des fétiches qui ont été incinérés, nous sommes convaincus qu’il y aura des conséquences pour ceux qui les ont brûlés, y compris ceux qui les ont apportés, soutient Bia Koussé le représentant du Haut conseil national des Dozos du Burkina Faso . Et d’ajouter que le Burkina Faso est une république, au fonctionnement régit par la laïcité. Cette laïcité est le fruit de la tolérance de la foi traditionnelle, a surtout beneficier aux nouvelles formes de pratique religieuses dont l’avénement dans notre société est particulièrement récente. Notre laïcité est donc malade et il faut impérativement la répenser dès maintenant. Pour prévenir possible dérapages menaçants la concorde nationale et la construction d’un Etat Nation, où tous et tout ont une place. Selon ces conférenciers :Les adeptes de la foi traditionnelle, fidèle à l’esprit de maturité de leurs ancêtres, sont restés jusque là impassible face aux nombreuses provocation et vexations faites à leur croyance. Mais le contexte du moment, marqué par un important courant de retour aux sources, resultat d’une meilleure compréhension du fait religieux, nous fait craindre une radicalisation des adeptes de la tradition. Par ailleurs ils invitent les autorités politiques à poser des actes concrets en faveur de l’équité dans le traitement des croyances réligieuses sans aucun exception.
Fatou Traoré/ Afrikibaria