
Publié le : 28/03/2021 – 16:10
Loin du monde et de sa fureur, il écrit, ne plie jamais, voyage en nomade, n’ayant d’attache qu’en amour et en poésie. Nous avions déjà accueilli le poète slameur Souleymane Diamanka, il y a 10 ans. En Sol Majeur s’en souvient et reprendrait bien (avec vous) une petite leçon de solfège poétique au pays d’un mauvais élève, forcément surdoué.
Dans sa case départ à lui, il y a le Sénégal (sa terre natale), la France et Bordeaux (sa terre d’accueil) et surtout un trésor familial légué par Boubacar, son père. Ce Trésor – qu’est la culture peule- donne régulièrement et loin de tout commerce des petits, des moyens et des grands baobabs d’écriture, sous forme d’albums hybrides (L’hiver peul, Être humain autrement) de recueil (Habitant de nulle part, originaire de partout qui vient de sortir) ou de collaboration pleine d’altérité (avec Kenny Allen, Bertrand Cantat ou même Alain Mabanckou). Souleymane Diamanka, le retour de Dakar à Bordeaux (ce port encrier)… c’est maintenant.
Les choix musicaux de Souleymane Diamanka
Souleymane Diamanka Les poètes se cachent pour écrire
Baba Maal Diahowo
Souleymane Diamanka Tes lèvres sur les miennes