
Il y a d’abord eu la première garde à vue qui a duré 48 heures, puis le procureur l’a prolongée pour 72 heures. Donc, aujourd’hui, il n’y avait pas le choix. Il devait ou bien me conduire à la maison d’arrêt ou me libérer. Le procureur a estimé que l’infraction n’est pas constituée et il m’a libéré. Il a classé le dossier sans suite. On me reprochait d’avoir troublé l’ordre public et d’avoir constitué un attroupement non autorisé.
Mahamat Nour Ibedou, secrétaire général de la Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH)